Le bras de fer entre la junte nigérienne et la France continue au sujet de la légitimé du pouvoir de Mohamed Bazoum.
Si le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a dissout les institutions et de la république et le gouvernement dans la foulée de son coup d’Etat, le 26 juillet dernier, la France, elle dit reconnaitre ces institutions déchues à l’instar de ses partenaires européens et américains.
Alors que les nouvelles autorités nigériennes ont limogé l’ambassadrice du Niger en France, Aïchatou Boulama, le 04 août dernier, le gouvernement français a contesté cette décision et dit vouloir la maintenir.
« J’ai signifié au premier conseiller que je rejette cette décision (…) Je suis l’ambassadrice du Niger en France », avait assuré vendredi dernier l’ambassadrice, Aïchatou Boulama Kané, estimant que cette notification est prise « par un pouvoir illégitime ».
A l’instar de l’ambassadrice de France, la junte nigérienne a également envoyé des notifications de limogeage des ambassadeurs du Niger au Nigéria, aux Etats Unis, et Togo dans un communiqué lu à la télévision nationale, le 03 août dernier.