Dans un communiqué publié le 9 décembre dernier, la Fédération égyptienne de football a demandé à la FIFA de ne pas considérer sa rencontre face à l’Iran comme « match de la fierté » en l’honneur aux LGBTQ+. L’instance dirigeante du football égyptien affirme que cette initiative se heurterait aux « valeurs culturelles, religieuses et sociales » de l’Egypte et de l’Iran, et a exhorté la FIFA à veiller à ce que le match reste axé sur le football.
Pour se défendre, la Fédération égyptienne de football a cité les statuts de la FIFA sur la neutralité politique et sociale, arguant que les matchs ne devraient pas être utilisés pour promouvoir des causes « sensibles ou controversées ». « La Fédération égyptienne de football a expliqué dans sa lettre que, si la FIFA s’engage à garantir un environnement respectueux et accueillant pour tous les supporters, et afin de maintenir un esprit d’unité et de paix, il est nécessaire d’éviter toute activité susceptible de provoquer des tensions culturelles et religieuses entre les supporters présents des deux pays, l’Égypte et l’Iran, d’autant plus que de telles activités sont culturellement et religieusement incompatibles avec les deux pays. », peut-on encore lire dans la note de l’EFA.
« La fédération s’est également appuyée sur le principe établi par la FIFA de respect des cultures et d’encouragement de toutes les parties à organiser les événements de manière à respecter les croyances et les identités des communautés participantes. Par conséquent, afin de garantir que le match se déroule dans un climat de respect et se concentre uniquement sur l’aspect sportif, la Fédération égyptienne rejette catégoriquement ces appels et exige que la FIFA n’organise aucun événement ou spectacle lié au soutien de l’homosexualité à l’intérieur du stade le jour du match. », poursuit l’instance dirigeante du football égyptien.