Dans une récente interview avec le podcasteur Lex Fridman, Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a ouvert la porte à la possibilité de faire revivre virtuellement des proches décédés grâce à la technologie du métavers. Avec les avatars ultraréalistes et les casques de réalité virtuelle de Meta, cette idée intrigante devient technologiquement envisageable.
Cependant, Zuckerberg a adopté une approche prudente, reconnaissant la complexité de la question. Il a souligné le potentiel réconfortant de pouvoir interagir avec ou revivre des souvenirs de personnes chères pour ceux en deuil. Toutefois, il a également mis en garde contre les risques associés à une telle technologie. Discuter avec un avatar de quelqu’un de décédé pourrait être une expérience déroutante et, dans certains cas, compromettre la santé mentale de l’utilisateur.
Meta a récemment développé des avatars ultraréalistes, équipés de casques de réalité virtuelle, rendant l’expérience encore plus immersive. Au-delà de la simple reproduction visuelle, l’intelligence artificielle développée par Meta pourrait même permettre des conversations avec la personne disparue, brouillant ainsi les frontières entre le virtuel et la réalité.
Malgré l’excitation suscitée par ces avancées technologiques, Zuckerberg a appelé à la prudence et à une étude approfondie des implications psychologiques de telles interactions. Cette réflexion intervient après l’annonce récente de Meta sur le lancement de chatbots alimentés par l’IA reproduisant les personnalités de célébrités sur Facebook, Instagram et WhatsApp, suscitant des inquiétudes quant à leur impact sur les utilisateurs.
Le projet de Meta de ressusciter virtuellement des proches disparus soulève des questions profondes sur la moralité, l’éthique et les limites de la technologie. Alors que le métavers ouvre de nouvelles perspectives passionnantes, il est crucial de peser ces possibilités contre les risques et les conséquences émotionnelles pour les individus. La société se trouve à l’aube d’une ère où les frontières entre réel et virtuel sont de plus en plus floues, exigeant une réflexion approfondie sur la manière dont ces avancées technologiques sont utilisées dans le futur.
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