Le Qatar émerge en tant que médiateur crucial dans la résolution de la crise diplomatique entre l’Algérie et le Mali. Après des décennies de relations tendues, l’ambassadeur algérien est retourné à Bamako le 5 janvier, suivi de son homologue malien attendu à Alger.
D’après les médias maliens, Doha a joué un rôle constructif pour améliorer les relations entre les deux pays. Le ministre malien des Affaires étrangères a été reçu à Doha par le Premier ministre, le Qatar proposant également des investissements bilatéraux au Mali.
Le Qatar, allié géopolitique de l’Algérie, agit pour apaiser les tensions entre les deux nations, perçues comme un obstacle à son influence émirienne au Sahel. Cette médiation intervient dans un contexte de concurrence économique et d’influence sur le continent africain entre les deux pays du Golfe.
La crise a éclaté après que l’Algérie a accusé les Émirats arabes unis d’encourager des tensions en allouant 15 millions de dollars au Maroc pour semer la discorde entre Alger et les pays du Sahel.
Alger réaffirme son attachement à l’intégrité territoriale du Mali, soulignant son engagement envers la paix et la réconciliation par des moyens pacifiques. Les tensions ont été exacerbées par la réception d’éléments séparatistes touaregs à Alger et la visite de l’imam Dicko. Les autorités maliennes, bien qu’elles prétendent ne pas avoir été invitées, préfèrent une approche nationale du processus de paix et un dialogue inter-malien.