Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a ouvert les travaux de la Conférence de Lancement des Travaux du Processus Budgétaire 2025 ce jeudi 22 février 2024. Lors de son allocution, le ministre a présenté les perspectives économiques du pays pour les années à venir, en mettant particulièrement l’accent sur l’année budgétaire 2025.

Selon M. Sanou, le taux de croissance réelle du PIB devrait maintenir sa progression, passant de 5,1% en 2023 à 5,3% en 2024, pour se stabiliser à 5,1% en 2025. De plus, l’inflation demeurant sous contrôle, devrait rester en dessous de la norme communautaire de 3%.

En ce qui concerne les premières estimations de l’exécution budgétaire 2023, le ministre a souligné une mobilisation satisfaisante des recettes fiscales, avec un taux de pression fiscale légèrement supérieur aux prévisions, et une maîtrise des dépenses conforme aux attentes, se traduisant par un déficit budgétaire nettement inférieur aux prévisions.

Pour l’année budgétaire 2024, le gouvernement maintiendra ses efforts en vue d’améliorer l’exécution du budget, avec un objectif de déficit budgétaire fixé à 3,6% du PIB. À moyen terme, la politique budgétaire vise à revenir progressivement au critère de convergence communautaire de l’UEMOA de 3% à l’horizon 2026.

En ce qui concerne l’exécution provisoire du budget rectifié 2023, les recettes et dons se sont élevés à 2 067,9 milliards CFA, avec un taux de mobilisation de 98,5%, tandis que les dépenses ont atteint 2 552,8 milliards CFA, avec un taux d’exécution de 92,8%, générant un déficit budgétaire inférieur aux prévisions.

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