L’Union européenne (UE) et le Rwanda ont signé, le lundi 19 février, un mémorandum d’entente visant à promouvoir des chaînes de valeur durables pour les matières premières critiques. Cet accord, signé par la commissaire aux Partenariats Internationaux de l’UE, Jutta Urpilainen, et le ministre des Affaires Étrangères du Rwanda, Vincent Biruta, ouvre la voie à une coopération étroite entre les deux parties dans cinq domaines clés.
Premièrement, cette initiative permettra d’intégrer les chaînes de valeur des matières premières de manière durable, en soutenant la diversification économique et en assurant leur bon fonctionnement et leur durabilité. Deuxièmement, il prévoit une coopération pour promouvoir une production responsable et une valorisation accrue des matières premières critiques, avec un accent sur la diligence accrue et la traçabilité, ainsi que la lutte contre le trafic illégal de matières premières.
Troisièmement, l’accord mobilisera des fonds pour le développement des infrastructures nécessaires aux chaînes de valeur des matières premières, tout en favorisant un climat d’investissement favorable. Quatrièmement, il encouragera la recherche, l’innovation et le partage des connaissances et des technologies pour une exploitation, une extraction, un raffinage et un recyclage durables des matières premières critiques. Enfin, il renforcera les capacités nécessaires pour faire respecter les règles pertinentes et pour former les acteurs de la chaîne de valeur des matières premières.
Le Rwanda qui est un fournisseur majeur de certaines matières premières, notamment le tantale, l’étain, le tungstène, l’or et le niobium, aspire à consolider sa position sur le marché mondial grâce à ce partenariat. Cette collaboration représente ainsi une opportunité pour le pays de renforcer ses capacités dans la chaîne de valeur des matières premières et d’améliorer sa compétitivité sur la scène internationale.
Pour l’UE également, cette association contribuera à garantir un approvisionnement durable en matières premières, notamment en matières premières critiques, essentielles pour atteindre les objectifs en matière d’énergie verte et propre. Il s’inscrit également dans le cadre plus large du plan d’investissement Gateway mondial de l’UE, visant à réduire les disparités d’investissement mondiales et à renforcer les liens durables dans les secteurs clés.
