La candidate Khadija Silué de l’entreprise Seko, une marque ivoirienne de sandales pour hommes et femmes, a remporté la 6e édition du grand prix de la fondation Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) du jeune entrepreneur 2023.
Lors de la finale organisée samedi 16 septembre 2023 à l’hôtel Tiama, à Abidjan Plateau, en présence des responsables de la Fondation BJKD, la jeune Ivoirienne a reçu un chèque de 25 millions de Francs CFA (soit 15 millions FCFA en numéraires et 10 millions FCFA pour la formation), en vue d’améliorer sa capacité de production dans le cadre de ses initiatives entrepreneuriales.
Le deuxième prix a été décerné à la Béninoise N’zé Asséko Pamella Hairath Olufunke de l’entreprise La Maison Funke, qui a empoché 10 millions FCFA. Le prix de la digitalisation a été remporté par le Tchadien, Abakar Mahamat de l’entreprise Telemedan, spécialisée dans le développement de solutions de téléconsultation augmentée. Il est réparti avec un chèque de huit millions FCFA.
Quant au prix de l’entrepreneuriat féminin, il a été raflé par la Camerounaise Pascaline Nenda de l’entreprise Lamana, spécialisée dans l’agro-alimentaire. Elle a obtenu cinq millions FCFA. La Sénégalaise Diariétou Dia de l’entreprise Karaw International a remporté le prix de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) Performance, avec la cagnotte de trois millions FCFA.
La présidente de la fondation BJKD, Olga Djadji, a félicité les lauréats, affirmant que la réussite professionnelle et sociale de cette jeune génération dynamique et ambitieuse constitue une préoccupation fondamentale.
Pour sa part, Philippe Di Nacera, représentant du président du Grand jury, Dr Edoh Kossi Amenouve, a félicité les dix finalistes issus du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal et du Tchad, qui ont décidé de réaliser de micro-unités de transformation manufacturière viables et durables.
Créée en 2018, la fondation Bénédicte Janine Kacou Diagou vise à promouvoir l’entrepreneuriat, susciter la montée de nouveaux talents créatifs au travers de l’art et valoriser le patrimoine culturel africain.
Via AIP