L’Iran a réussi le lancement d’un nouveau satellite, le Pars-1, depuis le cosmodrome russe de Vostotchny, selon les médias d’État iraniens. Équipé d’une caméra, le satellite a été déployé à une altitude de 500 kilomètres.
Le lancement a utilisé une fusée spatiale russe Soyouz, qui transportait principalement un nouveau satellite météorologique russe appelé Meteor-M, destiné à fournir des informations sur les conditions météorologiques et les ressources naturelles. En plus du Meteor-M, 18 autres satellites, dont le Pars-1 iranien, étaient également à bord.
Dans un communiqué, l’agence spatiale russe a affirmé que tous les engins spatiaux étaient destinés à des missions civiles, soulignant leur nature pacifique. Cependant, les gouvernements occidentaux expriment des inquiétudes quant à la possibilité que les technologies utilisées dans ces lancements soient interchangeables avec celles des missiles balistiques, susceptibles de transporter des charges nucléaires.
Ces derniers mois, l’agence spatiale iranienne a annoncé avec succès le lancement de plusieurs satellites de recherche et même d’une “capsule de vie”. Bien que l’Iran assure que ses activités aérospatiales sont pacifiques et conformes aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, les préoccupations persistent quant à la dualité des technologies utilisées.