À seulement 18 ans, Violette Nozière commet un acte choquant qui secoue la société française des années 1930.
Empoisonnant ses parents et mettant le feu à leur appartement, elle est rapidement condamnée à la peine de mort. Pourtant, son parcours judiciaire prendra des tournures inattendues.
Lors de son procès en octobre 1934, les surréalistes se rallient à sa cause, voyant en elle une rebelle contre la société et un destin tragique à magnifier.
Un ouvrage collectif intitulé « Violette Nozière » est publié en 1933, comprenant des poèmes d’éminents auteurs comme André Breton, René Char et Paul Eluard, défendant son cas.
Malgré sa condamnation à mort, Violette Nozière bénéficie de plusieurs grâces présidentielles. Elle voit finalement sa peine réduite à 12 ans de travaux forcés grâce à l’intervention de l’Église catholique et du maréchal Pétain.
Libérée en 1945, elle est réhabilitée en 1963 par la cour d’appel de Rouen, effaçant ainsi son casier judiciaire.
Dans un geste de rédemption, Violette trouve refuge dans la religion dès le début de son incarcération, et devient une détenue modèle.
Elle reconstruit également sa relation avec sa mère, avouant finalement avoir menti sur les accusations de viol portées contre son père.
Après sa libération, Violette Nozière mène une vie discrète, se mariant et ayant cinq enfants sans jamais leur révéler son passé trouble.
Son histoire, marquée par la jeunesse et la violence, reste un cas marquant de l’histoire criminelle française.