Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas débutent ce lundi 06 octobre 2025 à Sharm el-Sheikh, en Égypte,sous l’égide de l’Égypte et avec le soutien des États-Unis.
Ces pourparlers, fondés sur un plan en 20 points proposé par l’administration américaine et partiellement accepté par les deux parties, visent à instaurer un cessez-le-feu à Gaza et à négocier un échange de prisonniers et otages. La délégation israélienne est dirigée par Ron Dermer, tandis que le Hamas est représenté par Khalil al-Hayya. Le médiateur égyptien joue un rôle central dans l’organisation des discussions, auxquelles participe également le représentant américano-qatarien Steve Witkoff.
Au cœur des négociations se trouvent la libération des 48 otages détenus par le Hamas, dont une vingtaine seraient encore vivants, en échange de prisonniers palestiniens en Israël. Le cessez-le-feu ainsi que le retrait des troupes israéliennes de certaines positions à Gaza constituent également des enjeux majeurs, tout comme les questions liées au désarmement du Hamas et à son avenir politique dans la région, bien que l’organisation ait exprimé des réserves à ce sujet.
Malgré un appel américain à une pause des bombardements, des attaques israéliennes ont fait au moins 24 morts à Gaza dimanche, montrant la persistance des tensions et les obstacles à une avancée rapide. L’enjeu du calendrier est crucial, avec l’espoir exprimé par l’ex-président américain Donald Trump de conclure une première phase d’accord d’ici la fin de la semaine.
Sur le plan international, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait part de son optimisme quant à l’annonce prochaine possible d’un accord sur la libération des otages. Le Secrétaire d’État américain Marco Rubio a salué le processus comme « le plus proche » d’aboutir à une libération complète. La communauté mondiale observe avec espoir mais reste prudente, soulignant la nécessité de garanties sécuritaires et d’une forte volonté politique pour mener ces négociations à terme.
Les discussions se poursuivront dans les prochains jours, avec pour objectif d’aboutir à un accord provisoire avant d’aborder les phases suivantes, dans un contexte où il faut à la fois impulser une dynamique constructive et gérer les attentes des populations affectées par le conflit.