Le ministère de la Justice des États-Unis a porté des accusations contre sept pirates informatiques chinois, tous âgés d’une trentaine d’années, soupçonnés de travailler pour les services de renseignement de la République populaire de Chine (RPC).
Ces individus sont accusés d’avoir mené des attaques contre des milliers de personnes et d’entreprises américaines et internationales dans le but de servir les intérêts d’espionnage économique et de renseignement étranger de la RPC, selon un communiqué du ministère de la Justice.
Ils seraient employés par une entreprise appelée Wuhan Xiaoruizhi Science & Technology Co., créée en 2010 par le ministère de la Sécurité de l’État (MSS) pour masquer ses activités, selon les accusations. Cette société serait une couverture pour le groupe connu sous le nom de Advanced Persistent Threat 31 (APT31), faisant partie d’un programme de cyberespionnage géré par le département de la sécurité de l’État du Hubei du ministère de la Sécurité publique, situé à Wuhan.
Les activités d’APT31 remontent à au moins 2010, menant des campagnes mondiales de piratage informatique visant des dissidents politiques, des fonctionnaires gouvernementaux, des entreprises américaines, des militants démocrates, des universitaires et des fonctionnaires étrangers, selon le département d’État.
En réponse à ces accusations, les États-Unis ont offert une récompense pouvant aller jusqu’à 10 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation ou à la condamnation de ces pirates informatiques chinois.