Mercredi, une vingtaine de pays, y compris la Chine, les États-Unis et l’Union européenne, ont signé la déclaration de Bletchley au Royaume-Uni lors du premier sommet international sur le développement de l’intelligence artificielle (IA). L’objectif de cette déclaration historique est de garantir un développement sûr de l’IA, un domaine en constante évolution. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a accueilli cette initiative, la qualifiant d’effort mondial visant à renforcer la confiance du public dans cette technologie émergente.

La déclaration de Bletchley a été élaborée à Bletchley Park, au nord de Londres, où des dirigeants politiques, des experts de l’IA et des géants technologiques se sont réunis pendant deux jours. L’accord met l’accent sur la nécessité collective de comprendre et de gérer les risques potentiels liés à l’IA. Cette réunion historique a attiré l’attention sur l’émergence rapide de modèles d’IA avancés, tels que ChatGPT, et a suscité des discussions sur les opportunités et les défis associés à ces technologies.

La ministre britannique de la Technologie, Michelle Donelan, a souligné que la déclaration de Bletchley ne visait pas à établir une législation mondiale, mais à tracer une voie pour un développement responsable de l’IA. Deux autres sommets internationaux sur l’IA sont prévus dans les mois à venir, en Corée du Sud et en France. Ces événements mettront en lumière les avancées de l’IA et l’importance de garantir sa sécurité tout en favorisant l’innovation.

Cependant, des critiques ont été exprimées concernant le caractère fermé de ces discussions, dominées par les géants de la technologie, et l’accès limité de la société civile.

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