Le Ghana a annoncé qu’il accepte désormais les ressortissants d’Afrique de l’Ouest expulsés depuis les États-Unis. Le président John Mahama a précisé que 14 personnes dont des Nigérians et un Gambien sont déjà arrivées dans ce cadre.
Le pays s’appuie sur les accords de libre circulation de la CEDEAO : les citoyens ouest-africains peuvent entrer au Ghana sans visa, ce qui facilite leur transfert. Le président a indiqué qu’il n’y a pas de limite annoncée quant au nombre de personnes que le Ghana accueillera.
Cette décision intervient dans le cadre d’une politique américaine plus stricte sur l’immigration, qui inclut des expulsions vers des pays tiers. Le Ghana n’est pas le seul État concerné : d’autres pays africains sont eux aussi sollicités ou impliqués dans de tels accords.
Des voix s’élèvent cependant pour s’inquiéter des droits des personnes déportées : leur situation à leur arrivée, leurs conditions de voyage, et la protection de leurs droits humains font l’objet d’interrogations.