Face à un adversaire inattendu, les Dodgers de Los Angeles ont dû affronter la furie de la tempête tropicale Hilary.
Des images impressionnantes révèlent le Dodger Stadium, célèbre enceinte sportive, transformé en île suite aux pluies diluviennes provoquées par cette tempête historique, une intensité inédite depuis 84 ans dans la région.
Selon le New York Post, la Californie a reçu l’équivalent de précipitations d’une année entière en une seule nuit. Les vues aériennes du stade montrent ses alentours noyés sous les eaux. Si le terrain semble avoir résisté, les zones avoisinantes sont totalement inondées, le tout sous un ciel menaçant.
Le match des Dodgers prévu dimanche face aux Marlins de Miami a dû être avancé à samedi, anticipant les dégâts potentiels de la tempête. Bien que Hilary ait été rétrogradée de l’état d’ouragan à celui de tempête post-tropicale, les météorologues continuent d’alerter sur des inondations « potentiellement mortelles ».
Des inondations soudaines ont provoqué des scènes de chaos à Los Angeles et dans le comté de Ventura, nécessitant l’intervention des secours pour sauver des personnes prises au piège par les eaux montantes. Ailleurs, des habitants ont dû quitter leurs maisons, certains grimpant aux arbres pour échapper aux flots.
La tempête devrait perdre en intensité en se dirigeant vers le Nevada, mais les risques liés aux fortes pluies et aux vents violents persistent. À San Diego, un record de précipitations a été battu dimanche avec 1,82 pouces de pluie, surpassant le précédent record de 1977.
Avant l’arrivée de Hilary en Californie, un séisme de magnitude 5,1 a ébranlé la ville d’Ojai, au nord de Los Angeles. Conséquence directe de cette tempête, les écoles de Los Angeles et de San Diego ont reporté la rentrée.
Après avoir touché la péninsule de Basse-Californie au Mexique, Hilary a causé la mort d’une personne emportée par les eaux. L’armée mexicaine, équipée de bulldozers, intervient actuellement dans les zones les plus touchées pour déblayer les rues.
Ce phénomène climatique exceptionnel rappelle, une fois de plus, la force implacable de la nature et la nécessité pour les populations de rester vigilantes face à de tels événements.