Le gouvernement français a récemment pris la décision de bloquer la révision de deux hélicoptères d’attaque nigériens à Paris. Ces deux hélicoptères, des Gazelle, avaient été offerts à Niamey par Paris dans le cadre d’un projet de formation de 24 millions d’euros visant à aider le Niger dans sa lutte contre le terrorisme.
Ces deux appareils avaient été transportés par avion cargo jusqu’au site de Marignane, près de Marseille, pour y être révisés par le groupe Sabena Technics. Cependant, ils ont été bloqués sur place peu de temps après leur arrivée, le 2 août.
Cette décision intervient dans un contexte tendu entre la France et le Niger, suite au coup d’État du 26 juillet. La France refuse en effet de reconnaître les nouvelles autorités issues du coup d’État et a pris plusieurs mesures pour marquer son désaccord.
Le blocage de la révision des deux hélicoptères d’attaque nigériens est un exemple concret des tensions entre les deux pays. La coopération militaire entre la France et le Niger est mise à rude épreuve par les événements récents.
Selon les informations recueillies par Jeune Afrique, l’une des trois Gazelle encore au Niger est actuellement hors d’usage après avoir subi un crash. L’armée nigérienne compte, en outre, deux hélicoptères Mil Mi-17 pour des opérations de transport, un Mil Mi-24 pour du transport et du combat, et un Bell 412 (transport).