La déclaration de Nairobi adoptée lors du sommet africain sur le climat

Le premier Sommet africain sur le climat, qui s’est clôturé le 6 septembre, a marqué un moment décisif avec l’adoption de la “Déclaration de Nairobi“.
Cette déclaration, signée par les cinquante-quatre pays participants, revêt une grande importance en tant que pierre angulaire de la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique, s’étendant jusqu’à la COP28 et au-delà, selon les propos du président kényan, William Ruto.

La “Déclaration de Nairobi” symbolise l’engagement de l’Afrique en faveur d’une croissance verte, avec un appel clair à augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables du continent, passant de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici 2030.
Cela vise à combattre la précarité énergétique et à renforcer l’approvisionnement mondial en énergie propre et abordable.

De plus, les pays africains appellent à la mise en place d’une nouvelle architecture de financement adaptée à leurs besoins, y compris la restructuration et l’allégement de la dette qui pèse sur leurs économies.

Les dirigeants mondiaux sont également exhortés à soutenir l’idée d’un régime de taxe sur le carbone, incluant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l’aviation, potentiellement renforcée par une taxe mondiale sur les transactions financières.

Au cours de ce sommet historique à Nairobi, des promesses d’investissements significatives dans les énergies renouvelables ont été faites, totalisant plus de 23 milliards de dollars, dont 4,1 milliards de dollars d’engagements provenant des Émirats arabes unis.

Ces développements positifs ouvrent la voie à un avenir plus durable pour l’Afrique et la planète dans son ensemble, à l’approche de la COP28 à Dubaï en novembre, où d’importants débats sur la fin des énergies fossiles sont attendus.

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