La Corée du Nord a lancé une sérieuse mise en garde, déclarant que toute action dirigée contre son satellite actuellement en orbite serait considérée comme une « déclaration de guerre ». Cette menace intervient suite aux récentes déclarations d’un responsable américain affirmant que les États-Unis disposent de moyens, à la fois réversibles et irréversibles, pour contrer les capacités spatiales de leurs adversaires.
Le satellite nord-coréen en question a été mis en orbite il y a une dizaine de jours après deux essais infructueux en mai et en août. Depuis cette réalisation, la Corée du Nord affirme avoir surveillé des sites militaires importants américains, sud-coréens, voire même internationaux comme Rome, bien que jusqu’à présent aucune image prise par le satellite, nommé « Malligyong-1« , n’ait été communiquée.
Dans un contexte où les États-Unis envisagent des stratégies pour contrer les capacités spatiales adverses, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a averti que toute tentative d’attaque contre le satellite pourrait entraîner des mesures d’autodéfense. Ces mesures, selon les déclarations officielles, viseraient à affaiblir ou détruire les satellites espions américains.
« Si les États-Unis tentent de violer le territoire légitime d’un État souverain », a déclaré le porte-parole, « Pyongyang envisagera de prendre des mesures d’autodéfense pour affaiblir ou détruire la viabilité des satellites espions américains ».
La Corée du Nord, nation nucléaire, a lancé son satellite espion avec succès fin octobre. Cependant, cette avancée technologique s’accompagne de nouvelles tensions internationales et soulève des préoccupations quant à la stabilité dans la région. Les États-Unis ont affirmé avoir divers moyens pour contrer ces capacités spatiales, mais la Corée du Nord se montre déterminée à défendre son satellite et a averti que toute opération militaire contre celui-ci serait considérée comme « imminente », entraînant le recours à sa « dissuasion de guerre ».