La BAD soutient Indorama pour renforcer la production d’engrais au Nigéria

La Banque africaine de développement (BAD) a signé, le jeudi 28 mars, un accord de prêt de 75 millions de dollars avec Indorama Eleme Fertilizer and Chemicals Limited au Nigéria. Cet accord vise à soutenir l’expansion de la production d’engrais de la société ainsi que la construction d’un terminal portuaire dédié aux exportations.

Grâce à ce prêt, Indorama pourra mettre en place une troisième ligne de production d’engrais à base d’urée, avec une capacité annuelle prévue de 1,4 million de tonnes. Cette expansion s’inscrit dans une stratégie plus large visant à répondre à la demande croissante d’engrais tant sur le marché intérieur que sur les marchés régionaux et internationaux.

L’objectif principal de ce projet est de renforcer la sécurité alimentaire en soutenant le secteur agricole nigérian, qui représente une part importante du PIB du pays et emploie un nombre significatif de personnes. En effet, la nouvelle ligne de production et le terminal portuaire devraient créer jusqu’à 8 000 emplois directs et indirects au Nigéria.

Ousmane Fall, directeur par intérim du département du développement industriel et commercial à la Banque africaine de développement, a souligné l’importance de ce partenariat pour l’avenir économique du Nigéria. Il a déclaré : “Ce projet crucial est aligné sur nos priorités stratégiques visant à nourrir l’Afrique et à industrialiser l’Afrique tout en générant des résultats significatifs en matière de développement au Nigéria.”

Manish Mundra, directeur du groupe Indorama pour l’Afrique, a également exprimé son engagement envers la croissance industrielle du Nigéria grâce à ce projet d’expansion de la production d’engrais. Il a déclaré : “Avec l’ajout de cette troisième ligne, le Nigéria est prêt à augmenter considérablement sa capacité d’exportation, renforçant ainsi sa position en tant qu’exportateur clé d’engrais en Afrique et dans le monde.”

Ce prêt de 75 millions de dollars s’inscrit dans un montage financier plus large de 1,25 milliard de dollars, arrangé par la Société financière internationale (IFC), la filiale de la Banque mondiale axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Il comprend des contributions de diverses institutions financières et banques commerciales, soulignant ainsi l’importance stratégique de ce projet pour le développement économique du Nigéria.

Lire aussi :

Nigéria : La Banque mondiale annonce 1,25 milliard $ pour soutenir la production d’engrais et l’industrie alimentaire

Votre Page

A voir également sur Kessiya

Quitter la version mobile