Après leur participation historique à la Coupe du monde, les Brights Stars gagné leur place aux Jeux olympiques de Paris et sont même devenus la meilleure équipe du continent africain. De quoi faire rêver les jeunes basketteurs qui s’entraînent à Juba.
Le terrain de basket de la Luol Deng Foundation à l’Université de Juba grouille de joueurs et de joueuses qui s’entraînent, dribblent, font des pompes, marquent des paniers… Majok Owen, entraîneur, a constaté l’effet du succès de l’équipe nationale masculine : « De la coupe du monde aux Jeux olympiques, c’est quelque chose d’énorme. Ça a augmenté le nombre de nouvelles recrues. Chaque jour, nous avons de nouveaux venus, garçons et filles. Tout le monde admire l’équipe nationale. »
Pour Makal Peter, étudiant de 17 ans, voir les Bright Stars progresser jusqu’aux Jeux olympiques est assez grisant : « Cette sensation, je ne peux pas la décrire, c’est ça qui me motive à venir m’entraîner tous les jours. C’est grâce à ce qu’ils ont accompli. Je suis fier de nos joueurs, et j’aimerais un jour perpétuer l’héritage de notre pays au sein de l’équipe nationale, quand ils se retireront. »
Laat Mayen, 17 ans lui aussi, se rêve quant à lui à la NBA : « C’est ce que je veux devenir. Pour pouvoir rendre mon pays fier, comme LeBron James ou Kobe Bryant, je veux être comme eux. Nous sommes heureux et nous voulons rendre l’Afrique fière. Que notre continent et que notre pays soient connus des autres nations. »
Le pays était devenu indépendant en 2011 et est surtout connu pour ses guerres et sa crise humanitaire. Sa participation historique à la Coupe du monde de basket l’année dernière l’a propulsé parmi les plus grands. Arou Ramadan Chan, secrétaire général de la Fédération de basket du Soudan du Sud, confie l’état d’esprit du collectif à quelques mois des Jeux.
Source : RFI
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