JO 2024 : Des médailles faites d’Or, d’argent, de bronze et de tour Eiffel

Les médailles qui seront distribuées aux athlètes victorieux lors des Jeux olympiques de Paris 2024 ont été dévoilées ce jeudi 8 février. Pour les rendre uniques, une idée a germé : intégrer dans chaque breloque un bout de tour Eiffel. 

D’or, d’argent et de bronze, elles représentent la récompense de plusieurs années de travail et de sacrifices, le Graal le plus convoité pour la plupart des sportifs de haut niveau : les médailles olympiques et paralympiques. Celles de Paris 2024, fruit d’une réflexion conjointe du COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques), du CIO (Comité international olympique) et des athlètes eux-mêmes, ont été dévoilées jeudi matin au siège du Comité d’organisation.

Le design de ces breloques, propre à chaque édition des Jeux, a été confié au joaillier Chaumet, filiale du groupe LVMH, partenaire de Paris 2024. Et toutes les parties semblent être très vite tombées d’accord sur le symbole à intégrer pour rendre le cru 2024 unique : la tour Eiffel. Mais comment illustrer le monument le plus v isité au monde sur ce précieux objet de 85 millimètres de diamètre qui affiche 455 et 529 grammes sur la balance ?

L’idée est d’y incruster tout simplement un bout de la Dame de fer. Dix-huit grammes, ni plus ni moins, issus de morceaux récupérés lors de réparations ou rénovations, sertis au cœur des médailles décrites sur les deux faces par Joachim Roncin, le directeur du design de Paris 2024 : « Sur la face avant, on va pouvoir voir un hexagone fait de fer puddlé, qui est le métal d’origine de la tour Eiffel. Et autour, il y a un rayonnement qui symbolise le rayonnement de la France, le rayonnement d’un athlète quand il gagne. Au dos de cette médaille, il y a pour la face CIO un dessin imposé depuis 2004, Athéna Nikè dans un stade, avec le Parthénon à gauche, et on a eu l’audace de demander au CIO de rajouter la tour Eiffel à droite, ce qu’ils ont accepté ». Avec, sur la tranche, la discipline pour laquelle la récompense est décernée. 

« Vraiment un beau bijou »

Un design largement réussi aux yeux de Koumba Larroque. La quadruple médaillée mondiale de lutte, déjà sélectionné pour les Jeux de Paris, a eu « un petit peu les larmes aux yeux », au moment de découvrir l’objet. « Avec cette image, je peux m’endormir des rêves plein la tête, donc c’est dingue. C’est vraiment un beau bijou. […] Avoir une médaille aussi belle, aussi travaillée, c’est incroyable. »

La face avant sera identique pour les médailles paralympiques, exception faite du symbole, les agitos, qui remplacent les anneaux. Autre particularité : l’inscription en braille international du nom de la ville hôte et de l’année, le tout surmonté, cette fois, d’un ruban rouge, contre un ruban bleu pour les médailles olympiques. 

Sont prévues 5 000 médailles, c’est plus que le nombre réellement décerné lors des deux Jeux. Il faut en effet tenir compte des éventuels ex æquo, notamment sur les épreuves de natation où on ne départage pas les concurrents au millième de seconde. Mais aussi d’éventuelles réattributions de médailles a posteriori s’il y a des cas de dopage. Une partie de celles qui ne trouveront pas preneur partiront dans des musées olympiques, les autres seront tout simplement fondues.

Source : RFI

Votre Page

A voir également sur Kessiya

Quitter la version mobile