La crise diplomatique entre la Somalie et l’Éthiopie s’intensifie, la Somalie refusant de participer à toute discussion avec l’Éthiopie tant que l’accord controversé avec le Somaliland n’est pas rompu.
L’accord en question, qui a été signé entre l’Éthiopie et le Somaliland, une région séparatiste de la Somalie, permettrait à l’Éthiopie de contrôler un port en mer Rouge et une base militaire. En échange de cet accès à la mer, le Somaliland espère obtenir une reconnaissance en tant qu’État indépendant.
La Somalie a qualifié cet accord de “violation flagrante de sa souveraineté” et a promis de combattre ce texte “illégal” par “tous les moyens légaux”. Malgré l’appel à la “retenue” et au “respect mutuel” entre l’Éthiopie et la Somalie par l’Union africaine, la Somalie reste ferme dans sa position.
L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, a été désigné par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine pour jouer un rôle crucial dans la médiation visant à atténuer les tensions grandissantes entre l’Éthiopie et la Somalie. Cependant, malgré cette initiative, la Somalie a déclaré qu’elle ne participerait à aucune discussion avec l’Éthiopie si l’accord passé avec le Somaliland n’était pas rompu.
La situation qui reste tendue, nécessite plus que jamais d’une médiation experte pour éviter une escalade vers un conflit majeur dans la région.