Le sélectionneur des Éléphants de la Côte d’Ivoire, Emerse Faé, reste campé sur sa position de ne plus draguer les joueurs binationaux incapables de faire un choix responsable. Une décision qui compromet encore les chances de Tiémoué Bakayoko d’intégrer la sélection ivoirienne.
Après le sacre des Éléphants à la CAN 2023, Tiémoué Bakayoko, qui était partagé entre la France et la Côte d’Ivoire, a affirmé qu’il ne refuserait pas l’appel pour représenter son pays d’origine si l’occasion se présentait. Le sociétaire de Lorient FC, qui a déjà joué en équipe de France, a toujours un œil rivé sur Clairefontaine. Cet état d’esprit de l’ancien Monégasque n’est pas du goût d’Emerse Faé. Pour le technicien ivoirien, Bakayoko n’aura pas la chance d’être sélectionné chez les Éléphants s’il reste toujours indécis sur son choix définitif de porter le mailot orange.
» Ce n’est pas que ça me fatigue. C’est que lui (Bakayoko) est dans sa situation où il a été en équipe de France (en 2017) mais il a aussi des origines ivoiriennes qui font qu’il peut jouer pour nous. Il est aujourd’hui entre deux. C’est son droit. Sauf que nous, on n’est pas dans une réflexion où on va aller vers des joueurs qui sont entre deux. On va vraiment aller vers les joueurs qui sont sûrs à 100 % et qui sont prêts à venir se battre pour le pays. Mais franchement, ça ne m’a pas énervé. Je voulais juste donner notre état d’esprit avec le staff, pour qu’il n’y ait pas de confusion entre les joueurs et nous. », a déclaré Faé avant de poursuivre.
» Il faut partir du principe qu’on est ivoirien. Il y en a qui le sont parce qu’ils y sont nés, d’autres parce que leurs parents sont Ivoiriens. Le plus important, ce n’est pas de savoir quel type d’Ivoirien tu es, mais de savoir si tu es prêt à te battre pour la Côte d’Ivoire. Que tu sois né au pays ou en France de parents ivoiriens, pour moi, il n’y a pas de différence. On est ivoirien tout simplement. »