Le gouvernement israélien et le mouvement palestinien Hamas ont annoncé un accord historique dans la nuit de mardi à mercredi 22 novembre. Cet accord, tant attendu par la communauté internationale, vise à instaurer une trêve de quatre jours en échange de la libération de 50 otages détenus.
La trêve, qualifiée de « trêve humanitaire » par le Hamas et de « pause dans les combats » par Israël, a pour objectif de mettre fin aux hostilités qui ont éclaté il y a plus de 46 jours, marquées par les attaques terroristes du Hamas en Israël et la guerre à Gaza.
L’accord prévoit la libération d’au moins 50 otages, principalement des femmes et des enfants, pris lors de l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Des sources indiquent également que l’accord inclut la libération de trois Américaines, dont une enfant, détenues en lien avec ces événements.
En contrepartie, le Hamas affirme avoir obtenu la libération de 150 femmes et enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Cette décision a été saluée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soulignant qu’il s’agit de la « bonne décision » pour la région.
Outre la trêve et la libération d’otages, l’accord prévoit également l’acheminement massif d’aide humanitaire, médicale et de carburant vers Gaza. Des centaines de camions, probablement depuis l’Égypte, seront autorisés à se rendre « dans toutes les zones de la bande de Gaza, sans exception », selon les déclarations du Hamas.
Cependant, l’accord ne met pas fin à la crise de manière permanente. Si la trêve peut s’étendre sur une vingtaine de jours en cas de libération complète des otages, les deux parties prévoient de reprendre les combats par la suite. Israël souligne son engagement à poursuivre la guerre jusqu’à ce que toutes les personnes enlevées soient ramenées, éliminant ainsi la menace du Hamas sur l’État d’Israël.
Le Hamas, de son côté, affirme rester « fidèle » à la lutte pour l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale. Alors que les deux parties semblent trouver un terrain d’entente temporaire, l’issue à long terme de cette crise reste incertaine.