Une nouvelle loi adoptée par le Parlement ghanéen suscite l’inquiétude des États-Unis, qui mettent en garde contre ses possibles répercussions sur les droits de la communauté LGBTQI+ et sur les libertés fondamentales dans le pays. Cette nouvelle mesure est officiellement intitulé Human Sexual Rights and Family Values Bill (projet de loi sur les droits sexuels et les valeurs familiales).
Ce projet de loi, tel qu’il a été présenté, vise à criminaliser non seulement l’identification en tant que membre de la communauté LGBTQI+, mais également le simple fait de ne pas dénoncer ceux qui s’identifient ainsi. Cette approche restrictive inquiète les États-Unis, qui soulignent le risque pour les droits d’expression, de presse et d’assemblée garantis par la Constitution du Ghana.
Face à cette situation, les États-Unis appellent à un réexamen de la constitutionnalité de la loi, rejoignant ainsi les voix des Ghanéens qui réclament la protection des droits de tous les citoyens du pays.
Outre les implications sur les droits de l’homme, cette loi pourrait également avoir un impact négatif sur la santé publique, les médias, les espaces civiques et l’économie du Ghana. Des coalitions internationales d’entreprises ont déjà exprimé leurs préoccupations quant aux conséquences économiques de telles mesures discriminatoires dans le pays.
La tradition de tolérance et de respect des droits de l’homme, qui caractérise depuis longtemps le Ghana, risque d’être remise en question si cette législation controversée est promulguée en loi, préviennent les États-Unis.