La classe politique française se prononce au fil des heures sur le coup d’Etat au Gabon ayant renversé, ce mercredi, Ali Bongo qui venait pourtant d’être à nouveau proclamé président de la République, à l’issue des élections présidentielles du 26 août 2023.
Si la Première ministre française, Elisabeth Born a dit observer avec la ”plus grande attention” la situation au Gabon, pour Jean-Luc Mélenchon, patron du parti « La France Insoumise », parti de l’extrême gauche, et ex-candidat à l’élection présidentielle en France, ce énième coup d’Etat dans une ex-colonie française est le résultat de la politique de l’actuel chef de l’Etat français, Emmanuel Macron.
» Aucune alerte n’aura été entendue. À présent, le Gabon n’a pu se débarrasser de sa marionnette présidentielle que par une intervention de ses militaires. Macron aura, encore une fois, compromis la France dans un soutien jusqu’au bout à l’insupportable. Les Africains tournent la page. », a-t-il indiqué sur sa page officielle X.
Pour rappel, après le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger, le Gabon est le cinquième pays africain francophone à enregistrer un coup d’Etat militaire depuis 2020. Au Gabon, c’est le « Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) », dirigé par le général Brice Clotaire Oligui-Nguema qui dirige le pays après le coup d’Etat militaire.