Au Gabon, le lieutenant-colonel Frédéric Bongo, demi-frère de l’ancien président du pays, a été radié des effectifs de l’armée et de la garde républicaine par décret du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette décision, annoncée via les réseaux sociaux, est basée sur des motifs graves, notamment des « fautes contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux », des « fautes contre la discipline militaire », et des « manquements aux règles d’exécution de services ».
Les ennuis de Frédéric Bongo ont commencé après l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo en octobre 2018. À ce moment-là, l’officier a été destitué de son poste de Directeur général des services spéciaux, le puissant service de renseignement de la présidence, où il avait consolidé son influence pendant une décennie. Par la suite, il a été promu attaché de défense à l’ambassade du Gabon en Afrique du Sud, mais n’a jamais occupé ce poste.
Réputé pour ses liens présumés avec Israël et les services français, Frédéric Bongo est revenu au palais présidentiel grâce à son neveu, Noureddin Bongo, mais son parcours militaire semble désormais prendre fin.
Source : RFI