Un procès s’est ouvert à Paris, mettant en cause Pascaline Bongo, fille du défunt président gabonais Omar Bongo. Accusée de corruption passive, elle aurait facilité l’obtention d’un marché public en échange d’argent. Lors de l’audience, la défense a demandé l’annulation du procès, arguant que la justice française n’est pas compétente, les faits seraient prescrits, et des preuves auraient été saisies illégalement.
L’avocate de Pascaline Bongo a souligné que le nom de Bongo était déterminant dans cette affaire, laissant planer une possible partialité. La défense estime que des documents confidentiels sur la collaboration entre Pascaline Bongo et la société française Egis Route, découverts au cabinet d’une avocate, ont été saisis illégalement. Des termes tels que « viol du secret professionnel » et « stratagème déloyal » ont été invoqués.
Le procureur a réfuté ces arguments, assurant qu’il n’y avait pas d’acharnement et soulignant le besoin de prévenir la destruction de preuves. La juge décidera à la fin du procès de l’annulation éventuelle des charges. Les audiences se poursuivent, promettant un examen approfondi de cette affaire controversée.