À la surprise générale, le gouvernement algérien a émis un ordre exigeant que les écoles privées du pays cessent d’enseigner en français et se conforment uniquement au programme national en arabe. Cette décision abrupte, prise à la veille de la rentrée, a choqué les établissements privés et les parents. Jusqu’à présent, ces écoles avaient la liberté de choisir entre le programme national et le programme français, mais cette liberté a été brusquement révoquée.
Selon le site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA), certaines écoles privées avaient pris l’habitude de privilégier le programme français, malgré l’obligation légale d’enseigner en arabe. Cette décision a été interprétée comme un effort du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour réduire l’influence du français dans le système éducatif au profit de l’anglais.
L’annonce a suscité des réactions mitigées dans le pays. Certains estiment que cela renforce l’identité nationale et favorise l’utilisation de la langue arabe, tandis que d’autres s’inquiètent des implications pour l’éducation des élèves et de l’impact sur leur avenir professionnel. Cette réforme s’inscrit dans le cadre des changements progressifs apportés au système éducatif algérien, mais elle a pris de nombreux acteurs de court, laissant l’éducation privée du pays dans l’incertitude quant à la manière dont elle devra adapter son enseignement à cette nouvelle directive gouvernementale.