La lutte contre la fraude aux diplômes s’intensifie en Côte d’Ivoire, touchant les plus hauts niveaux de l’État et les examens scolaires. Le président Alassane Ouattara a décidé de prendre en main ce dossier sensible, marquant ainsi sa volonté de rétablir l’intégrité au sein de la fonction publique.
Lors du lancement des concours administratifs 2024 en avril, la ministre de la Fonction Publique, Anne Désirée Ouloto, avait tiré la sonnette d’alarme en déclarant : « Nous sommes de plus en plus envahis par les faux diplômes ». Cette déclaration a pris une nouvelle dimension lorsque, quelques semaines plus tard, une affaire retentissante de faux diplômes a éclaté au sein des Douanes, où 87 agents ont été épinglés.
En réponse à cette situation alarmante, le journal Le Sursaut a publié un dossier détaillé sur les réseaux et techniques de fraude, appelant à des actions concrètes pour démanteler ces systèmes illicites. Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le président Ouattara a annoncé des mesures importantes pour combattre ce fléau. Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a relayé ces annonces avec une grande attention médiatique.
Le président Ouattara a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de vérification et de sanctionner sévèrement les fraudeurs. Cette prise de position ferme vise non seulement à assainir la fonction publique mais aussi à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions de l’État.