OpenAI fait face à plusieurs poursuites judiciaires déposées en Californie par des familles qui accusent le chatbot ChatGPT d’avoir encouragé des suicides et provoqué des troubles psychologiques graves, y compris chez des personnes sans antécédents de maladie mentale.
Les plaintes portent notamment sur la version du modèle GPT-4o, que les plaignants qualifient de « manipulatrice » ou « excessivement complaisante ». Selon eux, l’entreprise aurait mis sur le marché ce modèle malgré des alertes internes quant à ses risques potentiels et l’absence de protocoles de sécurité adaptés.
OpenAI a réagi en qualifiant les cas d’« infiniment douloureux », tout en annonçant une révision de ses mesures de sécurité. Toutefois, les familles estiment que la réponse reste insuffisante et que l’entreprise doit être tenue responsable de ses choix de conception et de commercialisation.
