Le président américain Donald Trump a annoncé une extension significative des restrictions d’entrée aux États-Unis, visant désormais plusieurs pays supplémentaires ainsi que les ressortissants palestiniens. Cette mesure entre dans le cadre d’une politique migratoire et de sécurité jugée « plus stricte » par l’administration, présentée comme nécessaire pour protéger le territoire contre des risques liés à la sécurité nationale et à l’immigration non contrôlée.
Parmi les nouveaux pays visés par une interdiction totale d’entrée, figurent notamment le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, déjà soumis à des restrictions partielles, voient leurs limitations portées au niveau le plus strict. De plus, les personnes possédant des documents de voyage émis ou validés par l’Autorité palestinienne se voient désormais refusées l’entrée standard sur le territoire américain.
Cette extension s’ajoute à une série de mesures déjà mises en place cette année, qui visent à limiter ou suspendre l’admission de ressortissants de plusieurs États jugés à « haut risque ». Dans ce nouveau cadre, d’autres pays sont désormais soumis à des restrictions partielles, ce qui signifie que certaines catégories de visas ou de conditions d’entrée peuvent être refusées ou fortement contrôlées.
L’administration précise que des exceptions subsistent pour certains visiteurs déjà en possession de visas valides, pour les résidents permanents légaux, les diplomates ou encore des personnes dont l’entrée répond à des intérêts considérés comme prioritaires. Toutefois, l’élargissement du dispositif marque une escalade notable dans les contraintes imposées par les autorités américaines.
Cette décision est perçue comme un durcissement marquant de la politique migratoire des États-Unis, qui pourrait avoir des répercussions diplomatiques importantes avec les pays concernés et susciter des débats intenses au niveau international sur l’équilibre entre sécurité nationale et libre circulation.
