Le Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Sara) 2023, qui a débuté le 29 septembre dernier, est une opportunité pour de nombreux secteurs, mais pas pour tous. Alors que cet événement majeur attire des visiteurs du monde entier, les chauffeurs de taxi d’Abidjan en subissent les conséquences, en particulier ceux qui transportent des voyageurs de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët vers différentes destinations de la ville.
Moussa T., chauffeur de taxi reliant la commune de Yopougon à celle de Cocody, exprime son mécontentement. « Les embouteillages sont trop. Cet événement me fait perdre de l’argent… Vivement qu’il s’achève afin que nous les transporteurs vaquions à nos occupations comme d’ordinaire », déplore-t-il. Moussa T. explique que depuis l’ouverture du Sara, les embouteillages ont considérablement augmenté, entraînant des retards et des pertes financières pour les chauffeurs de taxi.
Le même sentiment est partagé par David G., un autre chauffeur de taxi basé à Cocody. Il affirme qu’il refuse actuellement les commandes en direction de la commune de Port-Bouët en raison des embouteillages persistants causés par le Sara. Pour de nombreux chauffeurs de taxi, cette situation entrave leur capacité à répondre efficacement aux besoins de leurs clients, entraînant des frustrations et des pertes financières.
Le Sara 2023, qui se déroule jusqu’au 8 octobre, a indéniablement un impact sur la circulation routière à Abidjan. Alors que l’événement offre des opportunités économiques importantes, il est impératif de trouver des solutions pour atténuer les perturbations causées aux chauffeurs de taxi et aux citoyens qui dépendent de leurs services.