La cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo s’apprête à examiner deux recours ce 8 janvier, en réaction aux résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 31 décembre. Ces résultats donnent le président sortant, Félix Tshisekedi, comme vainqueur avec plus de 73% des suffrages.
Deux recours seront débattus lors de cette audience : l’un émanant d’un citoyen congolais qui n’a pas participé au processus électoral, et l’autre du candidat malheureux Théodore Ngoy, arrivé dernier avec seulement 0,02% des voix. La requête de Théodore Ngoy vise l’annulation du scrutin en invoquant des irrégularités.
Le débat promet d’être animé, Théodore Ngoy affirmant que c’est un « débat devant l’histoire » visant à interpeller la Commission électorale sur ses responsabilités. Il doit apporter des preuves substantielles pour étayer ses accusations. Dans le camp présidentiel, les avocats se préparent également à présenter des arguments solides en défense de la légitimité de la victoire de Tshisekedi.
Cette contestation politique intervient dans un contexte où la Cour constitutionnelle enregistre ces recours après la clôture du processus électoral. Théodore Ngoy, candidat malheureux, cherche à remettre en question les résultats et à mettre en lumière ce qu’il qualifie d’irrégularités.
Le directeur de campagne du président, Jacquemain Shabani, a souligné que le camp présidentiel est prêt à répondre aux accusations formulées par Théodore Ngoy. « Nos avocats travaillent dessus », a-t-il déclaré en fin de semaine dernière, soulignant la volonté de défendre vigoureusement la validité des résultats électoraux.