Économie : Le FMI discute des défis et des perspectives des pays à faible revenu

Lors d’une réunion, le mardi 2 avril passé, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a examiné les tendances macroéconomiques dans les pays à faible revenu (PFR). Les défis persistants et les perspectives d’amélioration pour ces nations ont également été abordés. La rencontre a été l’occasion pour les membres du Conseil de passer en revue le document du FMI sur l’évolution et les perspectives macroéconomiques dans les PFR.

Les PFR, sont les 69 pays éligibles au Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et la croissance. Ils ont été durement touchés par divers facteurs, notamment les retombées économiques de la pandémie de COVID-19, les répercussions de la guerre en Ukraine et les pressions inflationnistes. Malgré ces défis, les perspectives s’améliorent lentement grâce à une croissance économique plus robuste, une inflation en baisse et des conditions financières internationales plus souples.

Toutefois, le chemin vers la reprise reste semé d’incertitudes et de risques, notamment en raison de la persistance des cicatrices économiques, de la faible liquidité et du poids élevé du service de la dette dans de nombreux PFR. L’hétérogénéité entre ces pays est également notable, avec des défis particuliers pour les États les plus pauvres, les États fragiles et touchés par un conflit, ainsi que pour les exportateurs de produits spécifiques comme les combustibles.

Dans ce contexte, le Conseil d’administration du FMI a souligné la nécessité d’actions décisives à la fois au niveau national et avec un soutien extérieur accru. Les politiques budgétaires et monétaires prudentes sont essentielles pour maintenir la stabilité macroéconomique, tandis que l’accent sur l’augmentation des recettes intérieures et des dépenses publiques ciblées est crucial pour stimuler le développement et réduire la pauvreté. Le renforcement des filets de sécurité sociale pour une distribution plus équitable des bénéfices est également recommandé.

Les administrateurs du FMI ont également souligné l’importance d’un soutien extérieur fort, notamment par le biais de subventions et de financements hautement concessionnels, ainsi que d’une coopération accrue entre créanciers pour gérer la dette de manière efficace.

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