Le samedi 2 mars 2024, la ville de Bouaké en Côte d’Ivoire a été le théâtre du lancement officiel de la campagne mondiale de sécurité routière pour la zone Afrique. L’événement a réuni des personnalités de renom telles que l’Envoyé spécial des Nations unies pour la sécurité routière, Jean Todt, et le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, ainsi que des partenaires privés tels que JCDECAUX et Quipux Afrique.
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser le public sur des pratiques essentielles pour sauver des vies sur les routes africaines, notamment le port de la ceinture de sécurité, le respect des limitations de vitesse, l’interdiction de l’usage du téléphone au volant et la conduite en état de fatigue. Comme l’a souligné Jean Todt lors de son allocution, “une vie saisie est une vie de trop”, et il est impératif d’agir collectivement pour mettre fin aux tragédies routières qui se produisent toutes les 26 secondes dans le monde.
La ville de Bouaké a été choisie comme capitale mondiale de la sécurité routière pour ces deux jours de rassemblement, démontrant ainsi l’engagement des Nations unies et du ministre Amadou Koné à faire de cette ville un modèle en matière de sécurité routière. Les efforts déployés par la Côte d’Ivoire dans ce domaine ont été salués par Jean Todt, qui a félicité le pays pour ses initiatives courageuses telles que le permis à points, la police spéciale de sécurité routière, et la digitalisation des procédures de délivrance des documents de transport.
Amadou Koné, pour sa part, a souligné l’importance de changer les mentalités et de lutter contre les croyances culturelles qui contribuent à l’insécurité routière en Afrique. Il a également mis en lumière le fait que plus de 60% des décès sur les routes ivoiriennes concernent les usagers de 2 et 3 roues, et a appelé à une action concertée pour protéger ces vulnérables.
En conclusion, cette initiative lancée à Bouaké représente un pas important vers la réalisation des objectifs du plan mondial pour la Décennie pour la sécurité routière 2021-2030, qui vise à réduire de moitié le nombre de tués sur les routes. Il est désormais temps pour tous les acteurs, individus, communautés et gouvernements, de s’unir pour forger un avenir plus sûr et plus inclusif pour nos routes africaines.