La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a vivement dénoncé, mardi 9 avril dernier, une ingérence extérieure lors d’une conférence de presse animée par Kambou Sié, secrétaire général national. Le responsable syndical a souligné les efforts de l’organisation pour combattre divers fléaux, notamment la drogue et les détournements de fonds, alors que des forces étrangères tentent de perturber ces initiatives en manipulant des individus pour semer le trouble au sein de la FESCI.
« Actuellement, nous sommes en période de redynamisation des bases de la FESCI (élection des secrétaires généraux de section). Plusieurs candidatures ont été invalidées et des individus manipulent ces velléitaires pour semer le trouble. Ils recrutent même des personnes peu scrupuleuses pour gonfler leurs effectifs pour ce projet malsain, simplement parce que le combat que nous menons pour assainir notre milieu les dérange », indique Sié Kambou.
Le secrétaire général a mis en garde contre de telles ingérences et a appelé à la vigilance nationale et internationale, affirmant que l’organisation travaille pour le bien des élèves et étudiants ivoiriens et qu’elle ne tolérera aucune tentative de déstabilisation.
Par ailleurs, la FESCI a soulevé la situation préoccupante de plus de 150 étudiants ayant souscrit à plus de 100 millions FCFA auprès de la société KDS, en attente de remboursement. Malgré les promesses faites par le PDG de la société, aucun remboursement n’a encore été effectué. La FESCI lui a donc lancé un appel pressant pour qu’il respecte ses engagements et procède au remboursement des étudiants concernés.
Pour rappel, il y a quelques mois, la justice ivoirienne a ordonné à l’entreprise de transport en commun de rembourser ses souscripteurs. Cette décision est intervenu lors d’un procès mettant en cause la responsabilité de KDS dans un conflit qui a éclaté suite à des allégations de malversations financières.
L’entreprise, qui avait promis des retours sur investissement à ses souscripteurs, a été accusée de ne pas tenir ses engagements, conduisant à des tensions et à un audit de l’État. La justice a finalement tranché en faveur des souscripteurs, mettant en lumière l’importance de la protection des investisseurs et la nécessité pour les entreprises de respecter leurs promesses.