Le gouvernement ivoirien a tenu, mercredi 17 septembre 2025, à travers son porte-parole, Amadou Coulibaly, à clarifier le refus du ministère de l’Intérieur de recevoir les motions de contestation du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) relatives au rejet de la candidature, par le Conseil constitutionnel, de son fondateur, Laurent Gbagbo.
Selon M. Coulibaly, le ministre de l’Intérieur n’a fait que rappeler les dispositions prévues par la Constitution, lesquelles stipulent que les décisions du Conseil constitutionnel, notamment en matière électorale, sont définitives et sans appel.
« Les décisions du Conseil constitutionnel ne souffrent d’aucun recours. Les contester revient à enfreindre la loi », a-t-il soutenu.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que le ministère n’a adressé aucun refus arbitraire, mais a simplement rappelé à l’administration du territoire et au corps préfectoral les règles constitutionnelles en vigueur.
Il a souligné, par ailleurs, que les partis politiques, en particulier ceux engagés dans le processus électoral, sont censés maîtriser et respecter les principes fondamentaux de la Constitution ivoirienne.
Le PPA-CI, rappelle-t-on, a engagé ses fédérations à déposer, le lundi 15 septembre, des motions de protestations auprès des préfets contre le rejet de la candidature, par le Conseil constitutionnel le lundi 8 septembre, de l’ex-président Laurent Gbagbo à la présidentielle d’octobre.
Dans une note récente au corps préfectoral, le ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé a intimé l’ordre de ne plus réceptionner les motions du PPA-CI, arguant que les décisions du Conseil constitutionnel ne souffrent d’aucun recours.