C’est le 09 août dernier que le siège de la maison des migrants a été inaugurée à Abidjan précisément dans la commune de Treichville. Ce siège, selon Honorat Tano, Coordonnateur de ladite plate-forme est un espace idéal pour traiter les sujets liés à la migration.
Cette cérémonie d’inauguration du siège social de la plateforme des centrales syndicales sur la migration de Côte d’Ivoire (PCSM-CI) a vu la présence des organisations telle que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et la Fondation Friedrich Ebert. Notons qu’Honorat Tano, Coordonnateur de ladite plate-forme, a appelé les gouvernants et autres décideurs à garantir un emploi décent à tout migrant qui se retrouve sur leur territoire, quel que soit leur statut juridique.
« Les migrants ont droit à l’accès à toutes professions et à un travail décent, affranchi de toute exploitation. Ils doivent exercer dans des conditions optimales de sécurité et de respect de la personne humaine, sans aucune discrimination » stipule l’article 2 de la charte de la plateforme des centrales syndicales sur la migration Côte d’Ivoire.
Sur cette base, Honorat Tano, Coordonnateur de ladite plate-forme, a appelé les gouvernants et autres décideurs à garantir un emploi décent à tout migrant qui se retrouve sur leur territoire, quel que soit leur statut juridique.
En 2020, c’est un montant de 540 milliards de dollars qui a été rapatrié par les migrants vers leur pays d’origine. Les migrants constituent une main d’œuvre solide et dynamique pour leur pays d’accueil. Ils représentent également des moteurs de développement pour leur pays d’origine du fait des investissements qu’ils parviennent à réaliser.
Collectivement, un engagement et des mesures doivent être prises pour mettre en place des politiques qui maximisent le potentiel qu’offre la migration pour tous, tout en veillant à ce que les droits de l’homme fondamentaux des migrants soient protégés.
Franck Hamylton