Yamoussoukro a accueilli, le mardi 7 mai dernier, un atelier de réflexion axé sur la déclaration des décès à l’état civil. Cet atelier a révélé un problème important : les déclarations de décès prennent trop de temps, ce qui complique le processus électoral.
Le président du comité d’organisation, Adjoumani Pierre Kouamé, a souligné l’importance vitale de transmettre à temps la liste des personnes décédées à la Commission électorale indépendante (CEI) pour assurer la fiabilité des listes électorales. Ses propos font écho aux difficultés rencontrées en 2023, où seulement 1260 personnes présumées décédées ont été signalées à la CEI.
Coulibaly Kuibiert, président de la Commission, a exprimé ses préoccupations quant à la lenteur des déclarations de décès à l’état civil. Cette situation découle de divers obstacles, notamment le manque d’infrastructures adaptées et la coordination insuffisante entre les organismes impliqués dans ce processus.
À la suite de cet atelier, des solutions concrètes ont été proposées. Parmi elles, l’amélioration des conditions d’archivage des registres par des investissements dans des installations appropriées a été évoquée. De plus, la désignation d’un point focal au sein de la CEI chargé de suivre la transmission des listes des personnes décédées par les autorités d’état civil a été recommandée. Enfin, la modernisation globale de l’état civil a été présentée comme une solution indispensable pour accélérer et faciliter le processus de déclaration des décès.
Ces discussions soulignent l’urgence de moderniser nos systèmes pour garantir des listes électorales fiables et à jour, en vue de la révision imminente de la liste électorale 2025 des décès.