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Accueil » Agriculture » Côte d’Ivoire : Cap sur la durabilité et la relance de la filière café avec l’Accord international 2022

Côte d’Ivoire : Cap sur la durabilité et la relance de la filière café avec l’Accord international 2022

par Charles Sibailly
novembre 13, 2025
dans Agriculture
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Ratifiant, mercredi 12 novembre 2025, l’Accord international sur le café (AIC) 2022, adopté le 9 juin à Londres (Royaume-Uni), la Côte d’Ivoire s’engage à renforcer la durabilité de sa production et à repositionner son café sur le marché mondial.

Selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, « suite à l’autorisation du Parlement, matérialisée par la loi du 11 juin 2025, ce décret ratifie l’Accord international de 2022 sur le café ». Huitième du genre depuis la création de l’Organisation internationale du café (OIC) en 1963, l’Accord de 2022 modernise la gouvernance du secteur et favorise la coopération entre pays producteurs et consommateurs. Il vise, entre autres, à promouvoir un secteur caféier durable, sur les plans économique, social et environnemental, renforcer la transparence et la traçabilité du marché mondial, améliorer la résilience des producteurs face aux aléas climatiques et aux fluctuations des prix, encourager la transformation locale et la valorisation du café et intégrer le secteur privé et les coopératives dans la gouvernance via la Coffee Public-Private Task Force.

Pour la Côte d’Ivoire, cette adhésion constitue une opportunité stratégique pour bénéficier des programmes de soutien technique et financier proposés par l’OIC, tout en participant activement à la définition des politiques mondiales du café.

Anciennement troisième producteur mondial dans les années 1980, la Côte d’Ivoire cherche à redynamiser sa filière après plusieurs décennies de baisse de production et de revenus. La ratification de l’AIC 2022 s’inscrit dans cette stratégie nationale de relance, visant à accroître la rentabilité et les revenus des producteurs, développer la transformation locale pour créer de la valeur ajoutée et à promouvoir des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement.

À travers ce cadre international, le pays entend renforcer sa place sur le marché mondial du café, tout en soutenant ses producteurs et en contribuant à un développement économique et durable de la filière.

Via AIP

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