Le gouvernement camerounais a récemment annoncé une hausse de plus de 12% des prix des carburants, suscitant des inquiétudes parmi la population. Désormais, le super et le gasoil se vendent respectivement à 840 et 828 francs CFA le litre.
Cette décision, survenue dans un contexte social déjà tendu, soulève des préoccupations quant à l’impact sur le coût de la vie. Les consommateurs, déjà confrontés à des défis économiques, redoutent une accentuation des difficultés financières.
Sur le terrain, cette augmentation se fait rapidement ressentir. Un taximan à Yaoundé, exprime son mécontentement en déclarant : « C’est chaud, ça a augmenté, c’est grave ! Les 100 km qui me prenaient avant dans les 7 000, je me retrouve avec 10 000. On part où ?! »
Les critiques fusent également à l’égard du gouvernement. Certains clients soulignent le caractère difficile de la vie au Cameroun et remettent en question la pertinence de cette hausse. Un chauffeur de car, dénonce la disparité entre les avantages dont bénéficient les hauts fonctionnaires et la réalité vécue par le peuple.
Face aux protestations, le gouvernement a tenté d’atténuer l’impact en annonçant des mesures d’amortissement, notamment une légère hausse des salaires des fonctionnaires de 5%. Cependant, la grogne persiste parmi la population qui ressent déjà les effets de cette décision sur leur quotidien.