À l’issue du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025 au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, candidat de l’opposition, a déclaré s’être imposé « écrasante­ment », avant même la publication des résultats officiels. Il appelle le président sortant Paul Biya à reconnaître sa défaite et à féliciter le vainqueur, gage selon lui de maturité démocratique.

Toutefois, les documents qu’il présente pour étayer sa revendication sont jugés « incohérents » : plusieurs procès-verbaux de bureaux de vote contiendraient des erreurs ou des chiffres contradictoires, ce qui affaiblit la crédibilité de sa citation à la victoire. Les institutions officielles camerounaises rappellent que seul le Conseil constitutionnel peut annoncer les résultats définitifs.

Le camp de Paul Biya, quant à lui, conteste la déclaration de Tchiroma, indiquant qu’aucun résultat n’a encore été validé. Il rappelle également que toute publication ou affirmation avant la proclamation officielle est en violation de la loi camerounaise.

La situation suscite une montée des tensions, en particulier dans la région de Garoua, bastion de Tchiroma : des partisans s’affichent déjà mobilisés, tandis que les forces de sécurité renforcent leur présence.

Les résultats officiels sont attendus pour la fin du mois d’octobre

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