Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a répondu fermement aux pays refusant d’exporter des produits alimentaires vers son pays, déclarant qu’une interdiction d’importation pourrait être imposée en représailles.
Lors d’une réunion avec des membres de la société civile à Ouagadougou, Traoré a exprimé sa détermination à répondre de manière équivalente aux interdictions d’exportation. Il a souligné que le Burkina Faso avait la capacité de produire tous les produits localement.
La Côte d’Ivoire a récemment suspendu l’exportation de denrées vivrières vers le Burkina Faso, citant des préoccupations liées à la spéculation et à la pression accrue sur les ressources alimentaires, notamment en raison de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) 2023.
Traoré et le Burkina Faso sont confrontés aux conséquences de cette suspension, qui touche divers produits alimentaires, dont le manioc, l’igname, le riz et l’attiéké. Les ministres ivoiriens de l’agriculture, du commerce et des finances ont justifié cette décision par des préoccupations liées à la sécurité alimentaire.