Sao Paulo, la ville la plus peuplée du Brésil, est confrontée à une crise sanitaire importante alors qu’elle déclare l’état d’urgence face à une épidémie de dengue. La dengue, une maladie tropicale transmise par les moustiques, a déjà coûté la vie à plus de 561 personnes, selon les chiffres officiels.

Après avoir lutté contre la pandémie, le Brésil est maintenant aux prises avec une flambée de cas de dengue sans précédent. En moins de trois mois, le pays a enregistré plus de cas que pendant toute l’année précédente.

Près de deux millions de Brésiliens ont été infectés par le redoutable moustique Aedes Aegypti, responsable également de la transmission du chikungunya et de la fièvre Zika. Les autorités sanitaires craignent que ce nombre ne double encore, alimenté par les fortes chaleurs et la prolifération des moustiques.

Les hôpitaux de quartier sont submergés par l’afflux de patients, avec souvent des familles entières cherchant désespérément un soulagement pour leurs enfants, particulièrement vulnérables aux symptômes de la dengue.

Bien qu’un vaccin ait été développé, sa disponibilité reste limitée. Une campagne de vaccination ciblée, lancée le mois dernier pour les jeunes de 10 à 14 ans, vise à endiguer la propagation de la maladie en attendant l’approvisionnement en vaccins du fabricant japonais Takeda.

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