L’Iran a affirmé qu’il donnerait une priorité absolue à la question des compensations et de la responsabilité des États-Unis concernant les récentes frappes contre ses sites nucléaires. Cette exigence serait au centre de toute reprise éventuelle des négociations internationales. Cependant, les autorités iraniennes excluent toute discussion directe avec Washington.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que la demande de réparation pour les attaques contre des installations nucléaires pacifiques serait un point non négociable dans tout cadre de discussion. Interrogé sur une possible ouverture au dialogue bilatéral avec les États-Unis, il a été clair : il n’en est pas question.
Le climat s’est tendu depuis les frappes menées en juin, dans lesquelles des sites nucléaires et militaires iraniens ont été visés. Ces attaques ont provoqué la mort de plus de 1 000 personnes. En représailles, l’Iran a adopté une posture plus dure sur la scène internationale.
À la suite de ces événements, l’Iran a suspendu sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qu’il accuse de partialité. Les autorités iraniennes précisent que les échanges futurs avec l’Agence seront strictement techniques et réservés à des experts, sans accès libre aux installations.
Un haut représentant de l’AIEA est attendu prochainement en Iran, mais cette visite n’est pas considérée comme un retour complet à la coopération passée.