Le village de Kpapekou, sur l’axe Ouragahio–Gagnoa, a connu, le dimanche é novembre dernier, une flambée de violence après un différend opposant les jeunes locaux au chef traditionnel. L’incident a été déclenché par l’arrestation du secrétaire général du président de la jeunesse, qui a suscité une vive colère parmi une partie de la population.
Selon des témoins, une discussion houleuse a rapidement dégénéré. Des jeunes en colère ont saccagé le domicile du chef du village et incendié son maquis, plongeant le village dans la panique. « C’était la confusion totale. Les cris, les jets de pierres, la fumée… on n’avait jamais vu ça dans notre village », rapporte un habitant sous couvert d’anonymat.




Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour rétablir le calme et éviter que la violence ne se propage à d’autres quartiers. Les autorités locales et administratives ont lancé un appel à la retenue et au dialogue, soulignant la nécessité de régler les différends par la concertation plutôt que par la force.
Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables des actes de vandalisme et clarifier les circonstances de l’arrestation ayant déclenché le conflit.
Cet épisode met en lumière la fragilité du climat social dans certaines localités rurales, où des tensions entre jeunesse et chefs traditionnels peuvent dégénérer rapidement. Le retour à la sérénité à Kpapekou dépendra de la capacité des habitants à privilégier le dialogue et la tolérance pour reconstruire la cohésion communautaire.






