Dix individus comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris ce 27 octobre 2025 pour des faits de cyberharcèlement à l’encontre de la Première dame de France, Brigitte Macron. Ils sont poursuivis notamment pour « provocation à la haine » et « diffamation publique », à la suite d’une campagne en ligne visant à la diffamer sur son genre, sa sexualité et son âge.
Parmi les prévenus figurent un publicitaire influent et une « médium » bien connue sur les réseaux sociaux, accusés d’avoir relayé ou amplifié les publications virulentes à l’encontre de Brigitte Macron. L’affaire met en lumière l’ampleur des atteintes visant les personnalités publiques dans l’espace numérique et la multiplication des signalements.
Le couple présidentiel, et plus particulièrement Brigitte Macron, a décidé de riposter juridiquement : les avocats ont déposé plusieurs plaintes et se montrent déterminés à obtenir des condamnations pour dissuader ces comportements. La décision du tribunal sera suivie de près, tant pour ses sanctions potentielles que pour ses conséquences sur la liberté d’expression et la lutte contre la haine en ligne.
Ce procès s’inscrit dans un contexte où les discours de haine et le harcèlement ciblé via internet sont de plus en plus scrutés par les autorités. Il interroge aussi la capacité de la justice à adapter ses réponses aux évolutions du cyberespace et à protéger efficacement les personnes visées sans porter atteinte à la libre expression.


