Un bateau contenant 44 migrants a disparu, au large de Dakhla (Sahara occidental), rapportent des médias internationaux, mardi 21 octobre 2025, citant l’Association d’aide aux migrants en situation difficile (Oujda) et l’Organisation marocaine pour la migration et le soutien aux migrants (Agadir).

Ces ONG ont demandé « une intervention urgente » des autorités marocaines pour « retrouver » les disparus, au nombre desquels, 27 compatriotes dont trois femmes.

Les familles de ces migrants « majoritairement originaires de Casablanca et Midelt » ne seraient toujours pas parvenus à communiquer avec ces derniers, alors que le bateau aurait quitté Wadi Lakraa le 24 septembre.

Oujda et Agadir exhortent les organisations dédiées aux droits humains à « soutenir les familles dans leur quête de vérité » et réclament « un accompagnement psychologique des familles », tout en déplorant que ces dernières « vivent chaque jour dans la détresse ».

Les associations signataires, de leur côté, demandent que « justice soit rendue », indexant « des réseaux de traite des êtres humains et des intermédiaires impliqués dans des arnaques financières et la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux ».

Exhortant, par ailleurs, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), les services espagnols de sauvetage, le Croissant-Rouge et la Croix-Rouge internationale à « intervenir en urgence », ces associations souhaitent « une enquête rigoureuse et transparente ».

A ces demandes s’ajoute la « traduction en justice des trafiquants responsables de ces drames répétés », précisent différents médias, indiquant que l’Union européenne est invitée à « assumer ses responsabilités ».

Depuis le 14 octobre 2025, 51 migrants essentiellement des Marocains, dont des mineurs, sont portés disparus en mer, entre le Royaume chérifien et Lanzarote, une île espagnole située dans l’océan Atlantique.

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