S’adressant à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté, le mardi 23 septembre 2025, les dirigeants du monde à soutenir le peuple palestinien, dénonçant un « génocide » en cours à Gaza.
Il a appelé la communauté internationale à agir, insistant sur le fait que l’histoire de l’humanité n’a « pas connu une telle barbarie au cours du dernier siècle ».
Le président turc a lancé un appel aux chefs d’État et de gouvernement, les encourageant à avoir le courage de se « tenir droit aux côtés des Palestiniens opprimés ». Il a rappelé que la Turquie se faisait la voix d’un peuple dont les voix ont été réduites au silence.
Brandissant la photo d’un enfant en proie à la famine, M. Erdogan a illustré l’urgence de la situation humanitaire. Il a souligné qu’un enfant est tué « chaque heure à Gaza » depuis près de deux ans, et que 2,5 millions de personnes sont déplacées sur seulement 365 kilomètres carrés.
Il a également dénoncé le traitement des blessures, insistant sur le fait que des enfants sont amputés sans anesthésie, une situation qu’il a qualifiée de « point le plus bas de l’humanité ».
Affirmant qu’il ne s’agit pas d’une guerre, mais d’une agression militaire contre des civils, il a qualifié l’offensive israélienne de « politique de déportation, d’exil, de génocide et de massacres de masse ».
Le président turc a également accusé Israël de menacer la paix régionale par ses attaques contre la Syrie, l’Iran, le Yémen et le Liban. Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat, à la fin des attaques et à la garantie d’un accès sans entrave à l’aide humanitaire.
M. Erdogan a aussi tenu à rappeler que les responsables de ce génocide devront « répondre de leurs actes devant le droit international » et que « ceux qui ne s’élèvent pas » contre ces atrocités sont complices de cette « sauvagerie ».
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