La situation politique et sécuritaire au Burkina Faso suscite des préoccupations croissantes au sein de la société civile. La coalition de l’Afrique francophone pour la Cour pénale internationale (CPI) a lancé un appel pressant au procureur de la CPI, ainsi qu’à l’Union africaine et aux Nations unies, pour enquêter sur les nombreux massacres de civils et les violations des droits de l’homme dans le pays.
Ali Ouattara, coordinateur des Coalitions francophones de la CPI, souligne l’urgence d’agir face à la situation alarmante au Burkina Faso. Dans un courrier adressé à la CPI à La Haye, ainsi qu’à des représentants de l’Union africaine et des Nations unies, les coalitions francophones ont énuméré les graves violations des droits de l’homme, notamment les déplacements massifs de populations, les attaques terroristes, les exactions commises par les forces régulières et les groupes armés, ainsi que les crimes ethniques.
Le document souligne la nécessité de mettre fin à l’impunité en engageant des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes et en rendant justice aux victimes. Cependant, malgré cette alerte, aucune réaction significative n’a été observée jusqu’à présent à La Haye, Addis-Abeba ou New York.